Saturday, August 4, 2012

Birmanie : la réaction des pays islamiques en détail

Les Rohingyas, cette minorité Musulmane de Birmanie qui est la plus persécutées de la planète, est de nouveau massacrée par la majorité Bouddhiste, appuyée par la police et l’armée birmane.
Des musulmans opprimés en toute impunité qui sont obligés de fuir pour échapper à ce massacre qui n’est autre qu’une épuration ethnique. Différentes sources parlent de centaines de morts, 70 000 sans-abri et près d’une trentaine de mosquées détruites.
Les réactions concernant ce génocide se sont fait attendre mais il y a tout de même une évolution. Surtout de la part des pays islamiques qui un à un condamnent et demandent des actions.
L’OCI : organisation de coopération islamique
Le premier à réagir fut l’OCI (organisation de coopération islamique basée à Djeddah) qui a appelé l’opposante birmane Aung San Suu Kyi à agir pour mettre fin aux violences contre la minorité musulmane dans son pays. Il l’a exhortée à agir auprès du gouvernement de Birmanie pour qu’« une enquête internationale soit menée sur les dernières violences et que les organisations internationales et les médias puissent avoir accès » aux zones des troubles.
Le comité des savants d’Egypte
Puis à son tour le comité des savants d’Egypte a condamné fermement ce génocide abominable par voie de communiquer. Et a demandé aux pays dans le monde arabe et musulman l’arrêt de l’immigration en provenance de Birmanie ce qui aurait pour conséquence de provoquer des difficultés économiques dans ce pays et permettre de mettre sous pression le gouvernement Birman.

Le gouvernement libyen
Maintenant, c’est le gouvernement libyen qui en appel à la communauté internationale et qui a vivement dénoncé les massacres perpétrés contre les musulmans en Birmanie, ainsi que les opérations de déplacement de populations et d’incendie de mosquées. Le gouvernement libyen qualifie ces actes de ‘crimes odieux et de honte pour tous ceux qui prétendent défendre la liberté de croyance et les droits de l’Homme’. La Libye exige sans détour une action urgente afin de mettre fin à ces attaques et demander des comptes à leurs auteurs.

Le gouvernement tunisien
La Tunisie aussi s’indigne. Le parti Al Majd est le premier du pays a avoir élevé la voix il y a environ deux semaines en condamnant avec vigueur le génocide continue des Rohingyas, apatrides chez eux. A présent c’est le gouvernement tunisien qui exprime ses vives préoccupations quant à la tension qui règne en Birmanie et qui condamne les exactions subies par la minorité musulmane dans ce pays. La Tunisie demande a ce que soit ajoutée la condamnation des actes de violences et de tueries, qu’endure la minorité musulmane en Birmanie, à la liste de sujets à traiter lors des travaux du prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernements de l’organisation de la coopération islamique, qui doit se tenir les 14 et 15 août 2012 à Jeddah. La Tunisie aurait l’aval du Maroc, de l’Egypte, de l’IRAN, du Soudan et de la Libye.
Le Haut commissaire aux droits de l’Homme
Le Haut commissaire aux droits de l’Homme a appelé le gouvernement birman à «empêcher et punir les actes de violence» et a regretté le langage péjoratif utilisé par les médias officiels et indépendants pour parler des Rohingyas.

Silence d’Aung San Suu Kyi
Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix et nouvellement député Birmane, a été très discrète sur ce sujet. Frappée d’un mutisme, elle aura réussie a ne jamais évoquer la situation des musulmans en Birmanie alors qu’elle était l’invitée d’honneur de plusieurs pays. Pendant son premier discours au parlement Birman, elle aborda effectivement la protection des droits des minorités ethniques de son pays mais en s’exprimant d’une manière générale sans pour autant aborder les massacres et encore moins citer Rohingyas.

Une campagne d’épuration déjà en 1982
Les musulmans Birmans n’en sont pas à la première campagne d’épuration, en 1982 ils ont été dépouillés de la nationalité Birmane. C’est pour ça qu’aujourd’hui ils ne sont pas reconnus par le gouvernement Birman qui a clairement décidé de les chasser ou de les éradiquer et ne s’en cache pas.C’est un nettoyage ethnique.

Source : http://journaldumusulman.fr

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