Les
Rohingyas, cette minorité Musulmane de Birmanie qui est la plus
persécutées de la planète, est de nouveau massacrée par la majorité
Bouddhiste, appuyée par la police et l’armée birmane.
Les réactions concernant ce génocide se sont fait attendre mais il y a tout de même une évolution. Surtout de la part des pays islamiques qui un à un condamnent et demandent des actions.
L’OCI : organisation de coopération islamique
Le premier à réagir fut l’OCI
(organisation de coopération islamique basée à Djeddah) qui a appelé
l’opposante birmane Aung San Suu Kyi à agir pour mettre fin aux
violences contre la minorité musulmane dans son pays. Il l’a exhortée à
agir auprès du gouvernement de Birmanie pour qu’« une enquête
internationale soit menée sur les dernières violences et que les
organisations internationales et les médias puissent avoir accès » aux
zones des troubles.
Le comité des savants d’Egypte
Puis à son tour le comité des savants d’Egypte a condamné fermement ce génocide abominable par voie de communiquer.
Et a demandé aux pays dans le monde arabe et musulman l’arrêt de
l’immigration en provenance de Birmanie ce qui aurait pour conséquence
de provoquer des difficultés économiques dans ce pays et permettre de
mettre sous pression le gouvernement Birman.
Le gouvernement libyen
Maintenant, c’est le gouvernement libyen
qui en appel à la communauté internationale et qui a vivement dénoncé
les massacres perpétrés contre les musulmans en Birmanie, ainsi que les
opérations de déplacement de populations et d’incendie de mosquées. Le
gouvernement libyen qualifie ces actes de ‘crimes odieux et de honte
pour tous ceux qui prétendent défendre la liberté de croyance et les
droits de l’Homme’. La Libye exige sans détour une action urgente afin de mettre fin à ces attaques et demander des comptes à leurs auteurs.
Le gouvernement tunisien
La Tunisie aussi s’indigne. Le parti Al
Majd est le premier du pays a avoir élevé la voix il y a environ deux
semaines en condamnant avec vigueur le génocide continue des Rohingyas,
apatrides chez eux. A présent c’est le gouvernement tunisien qui exprime
ses vives préoccupations quant à la tension qui règne en Birmanie et
qui condamne les exactions subies par la minorité musulmane dans ce
pays. La Tunisie demande a ce que soit ajoutée la condamnation des actes
de violences et de tueries, qu’endure la minorité musulmane en
Birmanie, à la liste de sujets à traiter lors des travaux du prochain
sommet des chefs d’Etat et de gouvernements de l’organisation de la
coopération islamique, qui doit se tenir les 14 et 15 août 2012 à
Jeddah. La Tunisie aurait l’aval du Maroc, de l’Egypte, de l’IRAN, du Soudan et de la Libye.
Le Haut commissaire aux droits de l’Homme
Le Haut commissaire aux droits de
l’Homme a appelé le gouvernement birman à «empêcher et punir les actes
de violence» et a regretté le langage péjoratif utilisé par les médias
officiels et indépendants pour parler des Rohingyas.
Silence d’Aung San Suu Kyi
Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix et nouvellement député Birmane, a été très discrète sur ce sujet. Frappée d’un mutisme, elle aura réussie a ne jamais évoquer la situation des musulmans en Birmanie
alors qu’elle était l’invitée d’honneur de plusieurs pays. Pendant son
premier discours au parlement Birman, elle aborda effectivement la
protection des droits des minorités ethniques de son pays mais en
s’exprimant d’une manière générale sans pour autant aborder les
massacres et encore moins citer Rohingyas.
Une campagne d’épuration déjà en 1982
Les musulmans Birmans n’en sont
pas à la première campagne d’épuration, en 1982 ils ont été dépouillés
de la nationalité Birmane. C’est pour ça qu’aujourd’hui ils ne
sont pas reconnus par le gouvernement Birman qui a clairement décidé de
les chasser ou de les éradiquer et ne s’en cache pas.C’est un nettoyage ethnique.
Source : http://journaldumusulman.fr
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