Sunday, January 12, 2014

Pour prêter l’oreille à la voix des syriens désespérés

A la frontière des pays voisins, des Syriens épuisés fuient une guerre sans fin. Les civiles, tués, blessés ou déplacés sont innombrables. La guerre syrienne et surtout la récente hausse des combats entre rebelles et djihadistes ont laissé le peuple syrien dans les pires conditions.
… Voilà quelques témoignages sur leur cas:
- "Nous sommes si fatigués", explique un père dont la fille est restée en Syrie. "Nous ne voulons plus d'aucun de ces groupes armés... Ils viennent, ils se battent, et nous laissent démunis", poursuit l'homme refusant de donner son nom par crainte des représailles. "Ils m'arrêtaient dans la rue, et me disaient que je n'avais pas le droit de me promener en public avec ma fille, même si elle était entièrement voilée…je suis son père!", ajoute-il.
- Au poste-frontière, un jeune homme battu par des groupes armés, explique que « la Syrie est désormais une ville fantôme ». Pour lui toute la ville est détruite et il ne reste plus un seul civil, que des combattants.
- "J'ai peur pour mes enfants… comment sera-t-il leur avenir? » dit-elle une mère réfugiée en maudissant les groupe armés…
- "nous ne pouvons vivre… c’est plutôt un enfer pour nous…on a tout perdu", explique un homme de 40 ans qui a perdu tous ses quatre enfants, dont un nouveau-né dans le conflit.
- "ce sont les pauvres qui perdent dans cette guerre. Ils n'ont pas d'argent pour s'acheter à manger ou de moyens pour se sauver de la vague de violence", dit-elle une femme blessée dans un attaque des groupes armés.
- "la Syrie n’existent plus…il n'y a rien en Syrie…pas de nourriture, pas d'électricité, rien. notre pays est plutôt le pays de la mort", dit-il un homme qui se souvient de bons moments avant la guerre où il travaillait comme garde pour un site touristiques.
- …

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