Les fumées de la crise couvrent le ciel d'Athènes

Les Grecs, ponctionnés par les réductions successives sur leurs salaires et leurs retraites, ne peuvent plus se permettre de se chauffer avec les installations habituelles.
Alors ils n’ont qu’à brûler n'importe quoi, même ce qu’ils trouvent dans les poubelles, dans des cheminées rarement ramonées. Le résultat c’est un brouillard lourd et épais, formé de monoxyde de carbone et d'oxyde d'azote qui coiffe de manière inquiétante la cuvette de la ville. Selon les experts du ministère de l'Environnement la limite des 50 microgrammes par mètre cube d'air a été dépassée plus de 35 fois ces derniers jours.

Source : Le Figaro