Une conférence internationale sur la sûreté nucléaire qui s'est tenue cette semaine à Vienne pour tirer les conséquences de l'accident nucléaire de Fukushima en 2011, a appelé vendredi à renforcer le travail réalisé depuis la catastrophe pour améliorer la sécurité nucléaire.
"Nous avons réalisé des progrès pour tirer les leçons de l'accident de Fukushima, au cours de cette réunion", a expliqué le Chinois Li Ganje, président de la Convention sur la sécurité nucléaire (CSN). "Mais le processus est loin d'être fini", a-t-il ajouté.
"Des mesures doivent être prises pour éviter la récurrence d'accidents similaires", a-t-il précisé, à l'issue d'une réunion de cinq jours, organisée par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne.
Il s'agissait de la 2e conférence extraordinaire de la Convention sur la sûreté nucléaire (CSN). Elle a rassemblé quelque 700 délégués provenant des 75 pays membres.
Les pays membres du CNS ont procédé à plusieurs révisions lors de la conférence, sur "les procédures et les orientations" à suivre, afin d'assurer des analyses plus poussées et une plus grande transparence.
Un groupe de travail a également été mis en place pour proposer une liste d'actions pour renforcer le CNS et des éventuels amendements à apporter à la convention.
Ces propositions seront présentées lors de la prochaine conférence en mars-avril 2014, qui sera présidée par le Français André-Claude Lacoste, qui est à la tête de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) en France depuis 1993.
L'accident nucléaire japonais, provoqué le 11 mars 2011 par un tremblement de terre géant suivi d'un tsunami, avait conduit à une révision de la politique énergétique de certains pays. L'Allemagne et la Suisse avaient notamment décidé leur retrait progressif de l'atome.
Source : AFP
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