Manama — La violence a éclaté à Bahreïn entre la police et les manifestants, hier, quelques heures après les déclarations du grand patron de la Formule 1 selon lesquelles le pays du golfe Persique était suffisamment sécuritaire pour accueillir un Grand Prix la semaine prochaine.
Toutes les 12 équipes auraient assuré Ecclestone qu'elles étaient heureuses de faire le déplacement dans ce petit royaume malgré les tensions politiques persistantes, et qu'aucune mesure de sécurité supplémentaire n'a été mise en place. «Il ne se passe rien» à Bahreïn, a déclaré Ecclestone.
Des affrontements ont éclaté après les funérailles du militant Ismaël Ahmed qui, selon les autorités, a été tué à la fin du mois dernier par des tirs lors d'une manifestation. Mais il est difficile de savoir qui a tiré les coups de feu. Des bombes incendiaires ont été lancées par certains manifestants. La police antiémeute a utilisé des gaz lacrymogènes et des cartouches à plomb pour disperser la foule. Plusieurs personnes ont été blessées.
Les organisateurs avaient annulé la course l'an dernier après une flambée de violence qui a fait au moins 50 morts. La répression sévère par le gouvernement sunnite est survenue après que la majorité chiite de Bahreïn eut exigé plus de pouvoir.
Source : http://www.ledevoir.com
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