Monday, January 9, 2012

Violences au Mexique: 28 corps retrouvés lundi

La violence liée au crime organisé a fait au moins 28 morts en 24 heures au Mexique, parmi lesquels 13 hommes dont les corps ont été retrouvés empilés à la sortie de la ville de Zitacuaro, dans l'État du Michoacan, ont indiqué les autorités des différentes zones.

Les 15 autres morts sont survenues dans la nuit de dimanche à lundi dans les États de Durango et Chihuahua.
Selon un communiqué du ministère public du Michoacan, tous les corps, encore non identifiés, présentaient des impacts d'armes à feu.
Cependant, aucun impact de balle n'a été découvert sur les lieux, ce qui laisse présumer que les victimes ont été assassinées ailleurs avant d'être déposées sur place, près d'une station essence.
La presse locale a précisé que trois mineurs figuraient parmi les victimes. Elle a aussi fait état de messages déposés près des corps. Mais ces informations n'ont pas été confirmées par les autorités.
En juin dernier, plus de 20 corps avaient été trouvés dans différents quartiers de la ville de Morelia, capitale de l'Etat de Michoacan.
Le Michoacan, situé à 300 km à l'ouest de Mexico, est l'un des États les plus touchés par les affrontements entre cartels rivaux de la drogue, en particulier ceux de «La Familia» et du groupe dissident des «Chevaliers Templiers».
Dans le nord du pays, huit personnes ont été tuées dans le Durango et sept à Chihuahua, État frontalier avec les États-Unis.
A Gomez Palacio (Durango), le parquet a fait état de la découverte de quatre cadavres, dont celui d'une femme, abandonnés dans un taxi.
Quelques heures plus tard, quatre autre cadavres d'hommes entre 20 et 30 ans ont été localisés dans un canal de la même ville.
Dans l'Etat de Chihuahua, au moins sept morts violentes ont été recensées au cours de la nuit.
Plus de 50 000 personnes ont trouvé la mort au Mexique depuis l'offensive militaire lancée par le président Felipe Calderon contre les narcotrafiquants à son arrivée au pouvoir en décembre 2006, selon des estimations de la presse.
Ce chiffre inclut les victimes d'affrontements entre groupes criminels, entre ceux-ci et les forces de sécurité, ainsi qu'un nombre indéterminé de victimes civiles.

Source : http://www.cyberpresse.ca

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