Friday, December 23, 2011

Selon les États-Unis... Des progrès à la conférence de l'ONU sur les armes biologiques

WASHINGTON - La 7e Conférence d'examen de la Convention sur les armes biologiques, qui vient de s'achever à Genève, a permis de progresser dans la protection contre la menace bactériologique, a estimé vendredi le département d'État américain.

Les 165 États signataires sont convenus de «renforcer la mise en oeuvre» du texte, et «les États-Unis sont satisfaits du résultat», a déclaré à la presse Thomas Countryman, le secrétaire d'État adjoint pour la Sécurité internationale et la non-prolifération.
La Convention, entrée en vigueur en 1975, interdit la mise au point, la fabrication et le stockage d'armes bactériologiques.
Il est de plus en plus facile pour des groupes terroristes de développer de telles armes, avait affirmé la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton en ouvrant la conférence le 7 décembre. Le risque d'attentat bactériologique est par conséquent «une priorité de politique étrangère», avait-elle expliqué.
La chef de la diplomatie américaine avait aussi plaidé pour la surveillance des avancées de la recherche qui, si elles font progresser la médecine, facilitent également dans certains cas la mise au point d'armes biologiques.
Illustration de cette inquiétude: le Bureau national américain de la science pour la biosécurité (NSABB) vient de demander que les données d'une étude sur la création en laboratoire d'un virus mortel ne soient que partiellement publiées par les scientifiques auteurs de la manipulation.
La conférence de Genève, a rapporté vendredi M. Countryman, a décidé d'efforts particuliers en matière de «biosécurité» et de surveillance épidémiologique des maladies.

Source : http://lejournaldequebec.canoe.ca

No comments:

Post a Comment